Je ne vais pas nier qu’il a toujours été plus difficile de gérer le passage à l’heure d’hiver que le passage à l’heure d’été, mais je ne suis pas certain d’être un cas isolé, et que nous sommes nombreux à redécouvrir cette saison de l’année. Nous reculons nos montres et nos chronomètres d’une heure, et certains d’entre nous diraient même, c’est trop, nous allons dormir une heure plus tard ! Moi, je le dis, et m…. demain matin, je vais me dévoiler aux aurores !!!
Mais ce qui me perturbe le plus, c’est de déterminer comment je peux maintenir une telle durée avec un ensoleillement réduit. Au départ du boulot, il fait nuit ; au retour du boulot, il fait déjà nuit (et j’inclus les fonctionnaires ; à 16h30, il fait déjà presque nuit J ! !!) et ils se suivent et, malheureusement, se ressemblent au quotidien. Les premières semaines sont les plus compliquées, car notre corps s’adapte… Je me dis tout le temps : “Vas-y !” Il est important que vous restiez jusqu’au 21 décembre (solstice d’hiver, jour le plus court), période durant laquelle les jours vont rallonger et vous vous sentirez mieux psychologiquement.
Pour revenir à nos moutons, et surtout à l’endroit où je souhaite retourner, il me faut établir un lien de causalité entre le burn-out et le passage à l’heure d’hiver ; ce décalage horaire agit comme un accélérateur de notre sentiment de mal-être.
De plus, les spécialistes parlent de TAS, ou trouble affectif saisonnier. Cette sensation de diminution de la lumière sur notre corps induit ou exacerbe, chez certains d’entre nous, un sentiment de tristesse ou de dépression… ce qu’ils appellent le blues de l’hiver ! Les symptômes sont les mêmes que pour le burnout : épuisement accru, nervosité, insomnie, humeur dépressive, manque d’énergie, etc…..
Tout au long de mon burnout, j’ai souffert de fréquents accès de détresse, qui se sont nettement intensifiés en novembre (bizarre, c’était le moment de remettre l’horloge à zéro !) Pour en déduire un état qui a persisté pratiquement tout le mois de décembre, le psychiatre a supposé que vous aviez vécu un burn-out.
Attention, il ne s’agit pas d’un raccourci ; je ne dis pas que le passage à la saison hivernale l’a provoqué….. Cependant, c’est la goutte d’eau qui a fait se briser le vase ; cela entraîne et précipite, chez ceux d’entre nous qui sont encore faibles mentalement, notre chute dans le vide. Je n’ai pas vu d’études sur le sujet, mais je suis certain que le burn-out se produit plus souvent pendant les mois d’hiver… ou pas (à vérifier) !
Dès lors, comment éviter ce TAS ? Quelles sont les alternatives à la perte de connaissance ?
1 Sortir de chez soi
Il est important de sortir le plus possible pour s’imprégner des rayons du soleil (même s’il y a du brouillard, je suis d’accord) et d’éviter les zones sombres.
2 Foire aux sports
L’idéal est de faire environ une heure de sport par jour, une pratique vigoureuse qui a un impact antidépresseur sur notre organisme (c’est statistiquement prouvé).
3 La photothérapie (ou luminothérapie)
Selon certains professionnels de la santé, c’est le “seul” moyen de lutter contre la dépression saisonnière ; ils recommandent également de changer l’éclairage de votre lieu de travail si vous en avez le choix. De plus, selon certaines études, la luminothérapie soulagerait les symptômes chez 60 à 80 % des personnes souffrant de dépression saisonnière.
Vous pouvez également opter pour un réveil sonore qui simule la lumière du jour pour un réveil plus naturel.
4 La légendaire solution des vitamines
Sinon, consultez un médecin, qui pourra même vous prescrire une vitamine, du magnésium, de la gelée royale ou je ne sais quoi encore.
votre santé,